Ça y est ! Vous êtes prêt à vous installer pour la méditation.
L’atmosphère est bonne. L’énergie parfaite et vous vous sentez prête à plonger dans un lac tranquille.
Vous fermez les yeux, prenez une grande respiration. Puis une deuxième et une troisième…. Mais à la place d’un lac tranquille vous vous retrouvez à tenter de dominer un cheval fou. C’est la grande cavalcade… Les pensées vont dans tous les sens. Tous les sujets y passent : du “j’ai oublié de faire _____”, “il faut que je pense à ______” et bien d’autres tracas du quotidien.
Ben zut alors.
Ça s’annonçait pourtant bien cette méditation!!
Mais que faire quand votre tête est envahie par les pensées et la liste des choses à faire?
Quand la cavalcade semble s’installer dans votre tête, l’envie de vous lever peut devenir très forte. Et résister à cette envie est coûteuse en énergie et en qualité d’attention.
Non seulement vous sortez de la médiation insatisfaite car vous aviez grandement besoin d’un temps de calme. Mais de plus, vos idées sont tout autant brouillées et vous avez à peine touché à votre “to do list”.
1. Expirer longuement et bloquer le souffle
Commencez par observer votre respiration. Puis focalisez votre attention uniquement sur l’expiration. J’entends par là, que vous laissez l’inspiration être simple, douce et la plus naturelle possible.
Lors de la prochaine expiration, étendez votre souffle le plus longtemps possible mais, et ça c’est important sans tensions, sans vider au maximum les poumons. Essayez de trouver une forme de décontraction dans l’effort… Oui oui, c’est possible.
Puis bloquez votre souffle, quelques secondes. Ici encore, restez dans une zone de confort, parce que sinon vous allez épuiser votre système et les prochaines minutes serviront à récupérer de l’effort plutôt que de méditer (sauf si vous cherchez une bonne stratégie pour éviter de faire face à vos idées… Bien joué!!)
Pendant la retenue du souffle, placez votre attention sur le battement cardiaque. Sentez ou écoutez, au niveau du cœur, du cou, des oreilles ou de la tête (allez là où votre attention va avec plus de facilités).
Puis respirez normalement sur 2 ou 3 cycles et recommencez expir + blocage + coeur. Quand vous sentez que vous avez atteint un certain calme, reprenez le cours de méditation.
2. Se connecter au son Nada
Alors, je dis se connecter au son nada, mais parce que c’est pas sensation. J’utilise cette expression car quand j’utilise cette astuce, j’ai l’impression de me brancher à quelque chose. Il serait plus juste de dire “placer son attention sur le son nada”.
Alors qu’est-ce que ce son Nada?
C’est un son universel, primordial. Qui se manifeste lorsque l’on médite et encore plus lorsque l’on médite sur les chakras. Chaque chakra à son propre tonalité.
Pour être transparente après 10 ans de pratique, j’entends facilement un son. Un deuxième se présente de temps en temps. Il me semble qu’un troisième a parfois tenté une percée, mais c’est pas clair… Ce qui est parfait car j’ai de quoi m’occuper pendant plusieurs années. µ
Un petit détail, il est nécessaire de se détendre et de ne pas chercher à tout prix à l’entendre (au fond, c’est un timide).
Le son le plus commun ressemble à un petit bourdonnement. C’est proche d’un ronronnement d’un frigo, comme un léger son OM, un bruit de ventilateur d’ordinateur sans pour autant être un de ces bruits-là.
Quand nada se fait entendre, et que vous vous familiarisez avec, vous le trouverez assez rapidement. C’est pour cela que j’évoquais la notion de se connecter ou de se brancher.
Comment faire pour l’entendre? Une fois dans votre bulle soyez attentif aux sons dans vos oreilles. Les premiers temps vous serez attirés par les bruits que vous connaissez. Puis, ils vous perturberont de moins en moins et vous serez à même d’entendre un son qui se distingue légèrement et que vous ne pouvez attribuer à aucun élément. Et bien c’est lui! L’étape suivante est d’essayer d’être absorbé par ce son.
3. Placez votre attention à la pointe du coccyx
Placez votre attention à la pointe du coccyx ou au niveau du périnée. Et maintenez votre attention sur cette zone. Dès que vous vous perdez dans vos pensées, replacez votre attention à la pointe du coccyx.
Cette zone correspond au premier chakra. Et ce chakra agit sur notre capacité à nous enraciner, à nous poser. Quand il est déséquilibré on a l’impression d’être assis sur une fourmilière ou d’être un poulet sans tête qui court dans tous les sens. C’est donc parfait, si vous me permettez l’image, pour être plombé dans son assise.
Aussi l’action de descendre son attention à la pointe du coccyx, permet de se désolidariser du mental. Vous pouvez prendre cette image qu’en dirigeant votre attention vers le bas vous prenez de la distance avec le mental.
Voilà les 3 astuces du jour pour trouver de l’ancrage lors de la méditation.
Alors en cas de grande tempête mentale, combinez les différentes astuces. Et puis si ça ne marche vraiment pas et que vous avez un moment devant vous : levez- vous et prenez une feuille et un crayon, mais revenez à votre place de méditation. Donnez vous 5 minutes et faites une liste de tout ce qui traine dans votre tête. Puis posez le tout et reprenez votre méditation 5 minutes, voire plus. Et voyez si ça vous aide.
Bonne méditation !
Si ces astuces vous ont aidée, n’hésitez pas à partagez votre expérience :
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